David Vidal (Abi S 2014) : Participant du concours ALSACE TECH INNOVONS ENSEMBLE

vidalENSCMu — Quel projet construisez-vous pour ce concours d’innovation pluridisciplinaire ?

David Vidal — Au sein de mon équipe nommée Dryzze, je collabore avec un étudiant de l’École de chimie de Strasbourg, l’ECPM, deux autres de l’École de management de Strasbourg et un élève de la Haute école des arts du Rhin (HEAR). Notre projet est d’élaborer une semelle insalissable qui résiste à l’eau et n’accroche pas à la saleté. Pour le côté technique nous avons pris contact avec un chimiste du Karlsruhe Institute of Technology, qui a élaboré avec son équipe un matériau microporeux à base de fluor, qui n’est soluble ni dans l’eau (hydrophobe), ni dans les graisses dont sont constituées les saletés (lipophobe). Deplus nous devons élaborer un business plan abordant tous les aspects liés à la création d’entreprise, de la conception du produit à l’aspect financement et viabilité du projet.

ENSCMu — Quel est l’intérêt de ce concours pour vous ?

D.V. — Il permet d’avoir une vision plus large des problématiques d’entreprise et des différents aspects juridiques et financiers. Nous avons également la chance d’être coachés par un professionnel de la Chambre de commerce et d’industrie de Strasbourg, Marc Liebriech, et de pouvoir participer à des ateliers sur le financement de projets, le business plan, la propriété intellectuelle... autant de compétences qui me seront très utiles plus tard.

ENSCMu — Conseilleriez-vous cette expérience aux autres élèves ?

D.V. — Bien évidemment ! En plus d’être un premier pas dans l’entrepreneuriat et dans le monde des toutes petites entreprises, c’est surtout une belle aventure humaine qui m’a permis de rencontrer des personnes travaillant dans des domaines différents du mien, avec des compétences complémentaires aux miennes. C’est vraiment un bon moyen d’élargir ses horizons et de se faire une première idée du travail d’équipe en entreprise.

http://www.enscmu.uha.fr/wp-content/uploads/2018/02/lettre_info_enscmu_n37_fev2018.pdf 

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